31 janvier 2012

SI JE REDEVIENS CROYANT…






…Or, un soir où j’observais le ciel étoilé, assis au coin de la maison, j’éprouvais une certitude intérieure forte:  « IL Y A QUELQUE CHOSE AU-DESSUS DE NOUS… ! » Oui, il m’apparut, ce soir-là, comme une évidence absolue que le monde ne s’était pas fait tout seul. Il y avait une énergie, une force au cœur de la matière, une intelligence organisatrice de cette nature à la fois admirablement belle et extraordinairement complexe. Ce « quelque chose au-dessus de nous » devint  très vite quelqu’un, celui que l’on nomme Dieu.
Oui, la naissance de la vie, la complexité de la matière, l’observation de la nature, m’avaient redonné le sens de Dieu. Et le « quelque chose » s’était bel et bien transformé en « quelqu’un ».
Mais pourquoi me tourner à nouveau vers le Dieu des chrétiens, Celui de mon enfance, alors qu’il existait bien d’autres religions ? Eh bien à cause de l’amour et à cause de Jésus-Christ !
Donc,  maintenant que j’avais retrouvé Dieu au contact de la nature, se posait la question des différentes religions. Mais sans beaucoup approfondir ces autres religions, il m’apparut très vite que le christianisme était vraiment magnifique, surtout ce message d’amour. Quand à son fondateur, le Christ, il était vraiment sublime.  Mais était-il le Fils de Dieu comme le disaient les chrétiens ?   J’arrivai un soir à cette parole de Jésus, dans l’Évangile de Jean : Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie !  (Jean 14, 6)
Quoi ? Qui peut prétendre être la Vérité? Elle me semblait très orgueilleuse, très prétentieuse, cette parole de l’homme Jésus. Mais si elle était vraie ? Alors, dans ce cas, seul celui qui est la Vérité peut le dire… et prononcer cette parole. Aussi, pour la première fois  depuis que j’avais acheté cet Évangile, je parlai à Jésus et fis sans le savoir un acte de foi : « Je crois que Tu es la Vérité, Jésus, parce que tout ce que je viens de lire dans ces Évangiles me dit que TU ES LA VÉRITÉ ! » À cet instant Son Esprit fondit sur moi sans que je sache ce qui se passait. J’éclatai en sanglots et cela dura longtemps, longtemps… 
Je venais, sans le savoir, de vivre une « effusion de l’Esprit », mais le plus important était que j’étais redevenu croyant !

Père Thierry-François de Vregille, F.P.
In À l’école de Mère Teresa, éditions de Paris

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